Pour comprendre mon monde il faut entrer dans cette dimension hors normales saisonnières, loin de là où je me sens étrangère à moi-même, loin de ce monde apparent dont je suis pourtant dépositaire.
Il faut pouvoir appréhender les craquelures de mon sol instable, le gouffre sous mes pieds qui s'étale.
Et puis voir dans mes yeux l'immensité étoilée, la course des nuages blancs, gris, mauves, rosés ou encore la beauté d'une fleur à peine déboutonnée.