Être poète n'est pas une ambition que j'aie, c'est ma manière à moi d'être seul. Fernando Pessoa
Tout corps opaque rayonne de sa propre image - dégage sa propre image - en tout l'air ambiant. Alix Cléo Roubaud
J'avais envie de poésie et de tendresse parce que le monde en manque cruellement. La vraie pertinence aujourd'hui, c'est de révéler la poésie qui est en nous. Bartabas
Dans Le cabinet des curiosités sur Radio U;
chroniques - L'écho d'un vers - L'instant du dernier mot.
Publications dans les revues Web:
https://larevuedesressources.org/_carol-delage,3069_.html
https://www.cequireste.fr/category/auteurs/carol-delage/
Exposition personnelle de photographies - Derrière la vitre - à L'étiquette Paris 4, avril-mai 2017.
https://www.eurydemaornataeditions.com/copie-de-revue-ornata-6
http://www.dechargelarevue.com/La-Revue-Ornata-no-6.html
Exposition d'une photographie à L'Atelier des Vertus Paris 3, dans le cadre du lancement de la revue 6 Ornata, événement associé aux manifestations du Printemps des poètes.
Exposition collective de photographies à L'Atelier des Vertus, 21 /12/19 pour la fête du solstice d'hiver.
Exposition personnelle de photographies - La frontière - à l'Atelier des vertus le 14 mars 2020.
Publications de poèmes et de recueils chez Les Cosaques Des Frontières:
Recueils "Jusqu'à la lie" avril 2020
& "Une mesure du monde" 1er août 2020 https://lescosaquesdesfrontieres.com/category/carol-delage/
samedi 27 septembre 2014
Le numineux
Sainte Marie
Porte fermée,
Ouverte sur l'ordre de Dieu -
Source scellée,
Jardin verrouillé,
Entrée du paradis.
(CW 5:577)
mercredi 24 septembre 2014
A la marge
Les reliques de soi
Laissées en pâture
Qui embrasent jusqu'à
L'horizon des pages
En écriture
Avec dans leur marge
Enchâssées
Des notes, des ratures
Traits ombragés
Parallèles aux voies
convoquées
que l'on veut ou pas
effacer
Laissées en pâture
Qui embrasent jusqu'à
L'horizon des pages
En écriture
Avec dans leur marge
Enchâssées
Des notes, des ratures
Traits ombragés
Parallèles aux voies
convoquées
que l'on veut ou pas
effacer
dimanche 21 septembre 2014
Qui sans cesse s'effondre
Les morceaux d'apparence
monochrome de la falaise
qui sans cesse s'effondre,
nuées de pétales dansantes
en saccades scintillantes
comme tombées du ciel,
murmures passagers,
miroirs fragiles et légers
de la mémoire parcellée
monochrome de la falaise
qui sans cesse s'effondre,
nuées de pétales dansantes
en saccades scintillantes
comme tombées du ciel,
murmures passagers,
miroirs fragiles et légers
de la mémoire parcellée
samedi 20 septembre 2014
A creuser
A creuser le sillon jusqu'à l'ultime profondeur
Redécouvrir calfeutré, ciselé à l'intérieur
Un paysage teinté d'une aura de mystère
Clair-obscur des arcanes de l'univers
vendredi 19 septembre 2014
Noire matière
Actes derniers
Mouvements précaires
Avant le grand sommeil
Avant le grand plongeon
Dans le noir Soulages et son envers
Qui traversent les âges et la matière
Dans la toile de la nuit
Et sous les feux de ses lumières
Mouvements précaires
Avant le grand sommeil
Avant le grand plongeon
Dans le noir Soulages et son envers
Qui traversent les âges et la matière
Dans la toile de la nuit
Et sous les feux de ses lumières
jeudi 18 septembre 2014
L'oubli et le tamis
Au fond des yeux
Ce que nous étions
Et que nous avons
Oublié de rester
Empêchés
Alors
Qu'endormis
Sur les couches
Végétales,
Limon des vérités
Ensevelies
Matelas
des connaissances
passées sous le tamis
dimanche 14 septembre 2014
Instantané
Tous ces pas perdus dans le jardin
Qu'on croyait partis pour un autre destin
Ombres croupies au fond des bassins
Ondulants espoirs sous le soleil mâtin
Qu'on croyait partis pour un autre destin
Ombres croupies au fond des bassins
Ondulants espoirs sous le soleil mâtin
Décours Capital (Carol Delage/Yan Kouton)
Dans le revers de la robe des mystères
Tu as caché le poids des ans
L'embellie d'une heure ténébreuse
Cette heure de feu que je vois briller dans tes yeux
Comme une cicatrice scintillante d'un passé
Humeur d'un instant flingué
A bout portant, je sens l'odeur de la poudre
A bout de moi je meurs sous la voûte
D'un bar imaginaire
Celui dans lequel tu te réfugies
Pour effacer l'offense
Voie d'un possible
Que gomme la désespérance
Parmi les voix environnantes
La bande son rassurante d'une présence
Les ondes sonores, cercles de joie
Dans la transparence d'un verre blanc-sang
Ce liquide vital qui s'écoule hors de toi
Que je lèche pour survivre
Nectar d'un dieu sous les sunlights carmins
Sous les phares d'un bolide
Tigrant les rues de Saint Paul et Saint Germain
Trace ultime de ton passage,
Ma lumière à jamais,
Donnant à ma nuit sa plus belle direction
Quand la tourterelle pleure au seuil de sa déréliction
Tu as caché le poids des ans
L'embellie d'une heure ténébreuse
Cette heure de feu que je vois briller dans tes yeux
Comme une cicatrice scintillante d'un passé
Humeur d'un instant flingué
A bout portant, je sens l'odeur de la poudre
A bout de moi je meurs sous la voûte
D'un bar imaginaire
Celui dans lequel tu te réfugies
Pour effacer l'offense
Voie d'un possible
Que gomme la désespérance
Parmi les voix environnantes
La bande son rassurante d'une présence
Les ondes sonores, cercles de joie
Dans la transparence d'un verre blanc-sang
Ce liquide vital qui s'écoule hors de toi
Que je lèche pour survivre
Nectar d'un dieu sous les sunlights carmins
Sous les phares d'un bolide
Tigrant les rues de Saint Paul et Saint Germain
Trace ultime de ton passage,
Ma lumière à jamais,
Donnant à ma nuit sa plus belle direction
Quand la tourterelle pleure au seuil de sa déréliction
dimanche 7 septembre 2014
Les parts de chacun
Dans nos jardins d'actes nobles et fleuris,
S'enracine dans les airs et s'étire
La preuve de L'Eden circonscrit des enfers,
Dans lesquels on s'abîme,
Faits de supplices qu'à l'œil on inflige
Et qui comme une maladie, envahissent
Notre autre, mortifère ennemi.
S'enracine dans les airs et s'étire
La preuve de L'Eden circonscrit des enfers,
Dans lesquels on s'abîme,
Faits de supplices qu'à l'œil on inflige
Et qui comme une maladie, envahissent
Notre autre, mortifère ennemi.
vendredi 5 septembre 2014
A trop bien voir (Yan Kouton / Carol Delage)
Lui: Au jour renaissant
Ses minutes égrènent
Elle: Les prémices d'un tournant
d'une frayeur sans précédent
Lui: Alors que se jouent
tant d'erreurs et d'impasses
Elle: Alors que se tracent les promesses
d'un verdict sans appel
Lui: Et que s'achève le bilan
d'un mal insidieux,
je retrouve la douceur
inouie d'un monde
à tes formes
Elle: Ne vois-tu pas ce qui le déforme,
le mal, épidémie qui nous prend à la gorge?
Lui: Et nous abime et nous détourne
et nous entraîne
aux confins des raisons
Elle: La démesure est hécatombe.
Quid de la plantule en absence de saisons?
Lui: De son devenir au sein
d'un désert ?
Elle: Quoi d'autres pour prière à part celle d'espérer
que nos deux yeux seront épargnés
Lui: pour que leurs larmes
ne viennent comme perles toxiques
noyer ce possible, et contaminer la terre
Elle: Le jour et les minutes qu'il égrène
Ses minutes égrènent
Elle: Les prémices d'un tournant
d'une frayeur sans précédent
Lui: Alors que se jouent
tant d'erreurs et d'impasses
Elle: Alors que se tracent les promesses
d'un verdict sans appel
Lui: Et que s'achève le bilan
d'un mal insidieux,
je retrouve la douceur
inouie d'un monde
à tes formes
Elle: Ne vois-tu pas ce qui le déforme,
le mal, épidémie qui nous prend à la gorge?
Lui: Et nous abime et nous détourne
et nous entraîne
aux confins des raisons
Elle: La démesure est hécatombe.
Quid de la plantule en absence de saisons?
Lui: De son devenir au sein
d'un désert ?
Elle: Quoi d'autres pour prière à part celle d'espérer
que nos deux yeux seront épargnés
Lui: pour que leurs larmes
ne viennent comme perles toxiques
noyer ce possible, et contaminer la terre
Elle: Le jour et les minutes qu'il égrène
Sans le savoir
Sans le savoir,
ils grelottaient ensemble les soirs d'incertitudes
Et pour se réchauffer avaient pris pour habitude,
du bout des doigts sur l'écran noir, lieu de capture,
de tracer par kyrielles de mots-aventures
des mots, des mots tout chauds
Préliminaires d'un peau à peau
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