Au moment où le corps s'efface dans la crevasse d'un espace endormi,
les écheveaux de motifs littéraires se débobinent,
la pensée prend chair et de ce fait anime.
samedi 28 juin 2014
mercredi 25 juin 2014
Facultas imaginandi
Du bout des doigts s'enfoncer
dans le nuage diaphane et boisé,
jardin liquide évaporé,
que la larme, lac d'or immaculé,
Scelle sous l'œil suturé
mardi 24 juin 2014
J'entends
J'entends en moi parfois
le murmure de l'océan enfoui,
chant de l'outre-monde intus transcrit.
dimanche 22 juin 2014
Les écrasés
Anonymes fondus dans la fange féconde celle rampante étendue dans le monde qui accouche des êtres étranges, des ombres parfois même des bêtes immondes, produits d'un système usinant des valeurs qui s'effondrent.
jeudi 19 juin 2014
Mon ciel démesuré
Tout grandit dans mon ciel démesuré
Le jour crible d'or l'espace irrésolu
Et enfle les berges ainsi mises à nu
Tout grandit dans mon ciel démesuré
La nuit sanctuaire idéal étoilé
Alimente les territoires ignorés
Tout grandit dans mon ciel démesuré
Les joies, les peines amplifiées, éperdues
Coulent dans les veines et arrosent la rue
Tout grandit dans mon ciel démesuré
Les joies, les peines amplifiées, éperdues
Coulent dans les veines et arrosent la rue
dimanche 15 juin 2014
Secret garden
Tu es ma cause secrète,
L'influence de tous mes instants
Tes mots -gardiens de mon temple,
Signes prophétiques,
Pluie d'or et gouttes de sang-
Résonnent en ma nuit
Cathédrale sans parois
Ainsi exhaussée.
Incandescence
Sous le voile bleuté.
mercredi 11 juin 2014
Just one
À l'aune de tes yeux miroirs, la part de moi-même qui se reflète et qui pourtant m'échappe.
Ma liberté
Détachement de tout corps,
Pour ne point subir la loi d'une doctrine,
Son pouvoir phagocytant
Et les désillusions qu'elle génère forcément.
Pour ne point subir la loi d'une doctrine,
Son pouvoir phagocytant
Et les désillusions qu'elle génère forcément.
Telle est ma conception de la liberté
Valeur qui ne peut être encartée.
Valeur qui ne peut être encartée.
lundi 9 juin 2014
dimanche 8 juin 2014
samedi 7 juin 2014
Songerie
À l'heure où les reflets de lumière tigrent la digue qui sombre petit à petit dans le bleu de la nuit, je m'évade doucement vers des étendues solitaires, échappée vers l'imaginaire où les silhouettes vaporeuses se révèlent à l'état d'esquisse.
Goutte
Architecture suspendue
Aux mille jardins d'amour
Aux arbres ruisselants
Cité d'eau retenue
À jamais virginale
Le temps d'un moment
mercredi 4 juin 2014
Ce que nous sommes
Une condition
De chair
Les boulets
À canon
De nos propres
Guerres
À répétition
Un point ignorant
Dans l'infini
D'un plan
Achevé
Pressenti
Mais à jamais
Voilé.
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