C'était...
grimper des flancs argentés à l'assaut d'un espoir gangrené
courir pieds et mains liés vers de pseudo-étoiles
prendre un bateau à la dérive et sans voile
C'était ça t'aimer, rien que cela et des larmes tombées.
Être poète n'est pas une ambition que j'aie, c'est ma manière à moi d'être seul. Fernando Pessoa
Tout corps opaque rayonne de sa propre image - dégage sa propre image - en tout l'air ambiant. Alix Cléo Roubaud
J'avais envie de poésie et de tendresse parce que le monde en manque cruellement. La vraie pertinence aujourd'hui, c'est de révéler la poésie qui est en nous. Bartabas
Dans Le cabinet des curiosités sur Radio U;
chroniques - L'écho d'un vers - L'instant du dernier mot.
Publications dans les revues Web:
https://larevuedesressources.org/_carol-delage,3069_.html
https://www.cequireste.fr/category/auteurs/carol-delage/
Exposition personnelle de photographies - Derrière la vitre - à L'étiquette Paris 4, avril-mai 2017.
https://www.eurydemaornataeditions.com/copie-de-revue-ornata-6
http://www.dechargelarevue.com/La-Revue-Ornata-no-6.html
Exposition d'une photographie à L'Atelier des Vertus Paris 3, dans le cadre du lancement de la revue 6 Ornata, événement associé aux manifestations du Printemps des poètes.
Exposition collective de photographies à L'Atelier des Vertus, 21 /12/19 pour la fête du solstice d'hiver.
Exposition personnelle de photographies - La frontière - à l'Atelier des vertus le 14 mars 2020.
Publications de poèmes et de recueils chez Les Cosaques Des Frontières:
Recueils "Jusqu'à la lie" avril 2020
& "Une mesure du monde" 1er août 2020 https://lescosaquesdesfrontieres.com/category/carol-delage/
jeudi 31 janvier 2013
mardi 29 janvier 2013
Le langage du silence
Quand tu passes la main dans tes cheveux,
Tout un univers se dévoile sous mes yeux.
Quand ton regard s'accroche au mien,
Je n'y vois que nous et nous c'est demain.
Tout un univers se dévoile sous mes yeux.
Quand ton regard s'accroche au mien,
Je n'y vois que nous et nous c'est demain.
samedi 26 janvier 2013
vendredi 25 janvier 2013
Pantin fantomatique
Triste pantin fantomatique,
tes silences stellaires sont des airs de matin pluvieux,
des complaintes crépusculaires à l'éclat laiteux.
Triste pantin fantomatique,
Tes mains fiévreuses saignent et c'est comme un aveu.
Des ronces vénéneuses dans tes prières sans souhait ni vœu.
tes silences stellaires sont des airs de matin pluvieux,
des complaintes crépusculaires à l'éclat laiteux.
Triste pantin fantomatique,
Tes mains fiévreuses saignent et c'est comme un aveu.
Des ronces vénéneuses dans tes prières sans souhait ni vœu.
dimanche 20 janvier 2013
Eclaircie
Laisse venir
Le nuage éclairci
C'est très bien
Même s'il se dilue dans l'eau
L'au-delà
Ou là dans l'ô
Le bel effet
J'en ai vu de si
Dorés, d'aussi beaux repasser
Là
Comme toutes les micelles
Dans mes larmes qui me rappellent
A l'ordre, que je l'aime oui
Le grand "aime"
Le nuage va passer
C'est très bien
Même s'il se dilue dans l'eau
L'au-delà
Ou là dans l'ô
Le bel effet
Le bel effet
Variation de la chanson Nuage noir de Benjamin Biolay.
Le nuage éclairci
C'est très bien
Même s'il se dilue dans l'eau
L'au-delà
Ou là dans l'ô
Le bel effet
J'en ai vu de si
Dorés, d'aussi beaux repasser
Là
Comme toutes les micelles
Dans mes larmes qui me rappellent
A l'ordre, que je l'aime oui
Le grand "aime"
Le nuage va passer
C'est très bien
Même s'il se dilue dans l'eau
L'au-delà
Ou là dans l'ô
Le bel effet
Le bel effet
Variation de la chanson Nuage noir de Benjamin Biolay.
samedi 19 janvier 2013
Un soir de pleine lune.
Le désir affirmé du chat danseur de flamenco rôdant, coupe de champagne à la main gauche et œillet rouge à l'oreille droite, autour d'une pomme généreuse dissimulée sous une yourte.
A Rafed
Moi Amir, prince de mon désert sentimental, je ne saurais vous conter l'histoire de l'ange déplumé par le chaos de la vie. L' ange venu des terres de Babylone qui s'est longtemps cru déchu du droit d'aimer.
Peut-être, faudrait-il vous préciser qu'il s'est volontairement débarrassé de ses plumes en les brûlant une à une à mesure que sa soif de vérité croissait...
Je ne saurais vous la conter car c'est de moi qu'il me faudrait parler.
Peut-être, faudrait-il vous préciser qu'il s'est volontairement débarrassé de ses plumes en les brûlant une à une à mesure que sa soif de vérité croissait...
Je ne saurais vous la conter car c'est de moi qu'il me faudrait parler.
La guerre
La nuit aux mille bruits de torture,
Les jours aux multiples blessures
définissent l'effroyable univers de la guerre.
Là-bas on meurt.
Là-bas on lutte dans l'horreur.
Les jours aux multiples blessures
définissent l'effroyable univers de la guerre.
Là-bas on meurt.
Là-bas on lutte dans l'horreur.
Nous saurons
Nous saurons
bonifier le tanin du temps
soulever les haltères de la routine
rendre admirables nos vulnérabilités
être la source intarissable de dépassement
reléguer au second plan le jeu de la séduction
anéantir le mensonge des apparences
maintenir en vie l'authenticité qui nous unit
accepter de nous voir nus bien que vêtus
accompagner sans fard cet amour.
Viens il ne sera jamais trop tard!
bonifier le tanin du temps
soulever les haltères de la routine
rendre admirables nos vulnérabilités
être la source intarissable de dépassement
reléguer au second plan le jeu de la séduction
anéantir le mensonge des apparences
maintenir en vie l'authenticité qui nous unit
accepter de nous voir nus bien que vêtus
accompagner sans fard cet amour.
Viens il ne sera jamais trop tard!
Attente
Je t' appelle
Mais tu ne m'entends pas.
Je t'attends
et tu ne le vois pas.
*******
Faut-il traverser les mers pour sentir ton souffle?
*******
Ne plus penser pour ne plus avoir à douter...
N'être qu'un coquelicot bercé par le vent.
*******
Mais tu ne m'entends pas.
Je t'attends
et tu ne le vois pas.
*******
Faut-il traverser les mers pour sentir ton souffle?
*******
Ne plus penser pour ne plus avoir à douter...
N'être qu'un coquelicot bercé par le vent.
*******
La musique
La musique chevillée au coeur et au corps,
Colore mon esprit.
Repousse la douleur et la mort
Tel un parfum du délice.
Colore mon esprit.
Repousse la douleur et la mort
Tel un parfum du délice.
Le temps
Ni assez bien ni pas si mal
La lumière est tout autre.
Dans le dédale de mes pensées cheminent des inquiétudes qui rongent ma tranquillité. Une fausse sérénité diluée à l'acide psychologique s'installe.
Je vois, je sens, je pressens et c'est comme si tout devait se transformer en colère alors que celle-ci serait bien vaine et contre-productive.
J'attends, je m'observe, je me raisonne et en ce moment même précisément j'écris pour éloigner cette rage, cette peur, cette angoisse de n'être ni assez bien ni pas si mal.
Dans le dédale de mes pensées cheminent des inquiétudes qui rongent ma tranquillité. Une fausse sérénité diluée à l'acide psychologique s'installe.
Je vois, je sens, je pressens et c'est comme si tout devait se transformer en colère alors que celle-ci serait bien vaine et contre-productive.
J'attends, je m'observe, je me raisonne et en ce moment même précisément j'écris pour éloigner cette rage, cette peur, cette angoisse de n'être ni assez bien ni pas si mal.
Mitsuko
mardi 15 janvier 2013
Toi seul
Toi seul peux guider le radeau,
toi seul peux entendre ou pas,
toi seul peux suivre l'étoile,
Dans les méandres de ton coeur,
il y a un chemin qui mène à la source.
toi seul peux entendre ou pas,
toi seul peux suivre l'étoile,
Dans les méandres de ton coeur,
il y a un chemin qui mène à la source.
samedi 12 janvier 2013
Entre hier et demain
Hier si loin, si près et tellement présent
Demain si proche, si probable et incertain.
Demain si loin, si près et tellement absent
Hier si proche, si palpable et certain.
Demain si proche, si probable et incertain.
Demain si loin, si près et tellement absent
Hier si proche, si palpable et certain.
La brûlure
Regarde: elle se cache les yeux par peur de déformer la réalité.
Ecoute: elle claironne pour étouffer vainement ses blessures.
Elle a tendu la joue tant de fois qu'elle en garde la brûlure.
Ecoute: elle claironne pour étouffer vainement ses blessures.
Elle a tendu la joue tant de fois qu'elle en garde la brûlure.
Erotisme
Que nos langues se délectent des parfums intimes du délice.
*
Tu es le lieu où j'aime me perdre et pourtant là où je me retrouve à chaque fois.
*
Entends mon susurrement sexosuave et tendrisucré au creux de ton oreille.
*
Juste une fiévreuse appétence d'embrasser chaque centimètre carré de ta peau.
*
*
Tu es le lieu où j'aime me perdre et pourtant là où je me retrouve à chaque fois.
*
Entends mon susurrement sexosuave et tendrisucré au creux de ton oreille.
*
Juste une fiévreuse appétence d'embrasser chaque centimètre carré de ta peau.
*
Le pas diffère
Se reconstruire une béquille en moins.
Réorganiser sa marche.
Le pas diffère en conséquence.
Fragile, incertain dans l'apprentissage,
S'avançant vers un chemin où tout semble à découvrir.
Réorganiser sa marche.
Le pas diffère en conséquence.
Fragile, incertain dans l'apprentissage,
S'avançant vers un chemin où tout semble à découvrir.
Dieu
Dieu est un mot inventé par l'homme.
Présent bien avant lui, bien avant le verbe tout puissant.
Je ne peux donc le nommer non pour ne pas le reconnaître
Mais pour le ressentir tel qu'il est à l'origine:
Source de lumière.
vendredi 11 janvier 2013
Spectacle d'elle même
Souvent elle se perche au plafond pour s'observer et le spectacle d'elle même la fait suffoquer. Elle donnerait n'importe quoi pour pouvoir tremper son coeur dans l'acier et le sertir de pointes aiguisées.
Je ... nous.
Je regarde mon genou balafré par l'intervention chirurgicale comme on regarde un champ dévasté par les obus.
Une tranchée s'est formée. Pourtant la vie y repousse. De petits poils hirsutes perforent la compresse.
La vie est partout même dans l'absurde, dans l'incongru et l'insolite. Elle résiste, elle prend sa place: les chairs se resserrent.
Cette entaille je l'associe à cette boîte posée sur la table basse: une boîte Valda consommée goûlement durant ma convalescence. Chaque pastille ingurgitée me remémorant celles qu'il m'a fallu avaler.
Cette boîte ne restera pas vide. Témoin des perforations de mon coeur et de mon âme, je l'emplirai donc de petits morceaux de papier déchiquetés mais bien colorés.
Une tranchée s'est formée. Pourtant la vie y repousse. De petits poils hirsutes perforent la compresse.
La vie est partout même dans l'absurde, dans l'incongru et l'insolite. Elle résiste, elle prend sa place: les chairs se resserrent.
Cette entaille je l'associe à cette boîte posée sur la table basse: une boîte Valda consommée goûlement durant ma convalescence. Chaque pastille ingurgitée me remémorant celles qu'il m'a fallu avaler.
Cette boîte ne restera pas vide. Témoin des perforations de mon coeur et de mon âme, je l'emplirai donc de petits morceaux de papier déchiquetés mais bien colorés.
dimanche 6 janvier 2013
Exaltation
L'exaltation est un instant puissant porteur de certitudes.
Sa démesure en fait une donnée inexacte, trop pure pour être proche de la réalité.
Sa démesure en fait une donnée inexacte, trop pure pour être proche de la réalité.
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