C 485

 

C 484

 

C 483

 

C 482

 

B&W 260

 

C 481

 

Haïkus 29

Une géométrie
Par delà les nuages
La musique est

Ondes fluides
Dans tous cieux font système,
Son et lumière

Au-delà de nous
La symphonie cosmique
Que l'on n'entend pas

Dans toute matière
Des ondes vibratoires.
Des corps à l'éther 

Le déluge en été

La colonne vertébrale
Ne serpente plus :
Je panducule.

Il fait encore noir,
J'allume.
Façon, à moi, de découper le désespoir
D'éloigner la bête, la catastrophe qui se prépare.

La réduire à un nuage qui s'évanouit me soulage.
La force de l'esprit contre le ravage.

Lumière à tous les étages.
Pourtant on n'y voit ce qui se cache.
Forêt de béton, de verre et d'acier,
Autant de cœur en coraux sains ou pollués.

Il pleut, le déluge en été.
J'écoute un disque de Benjamin Biolay.

Présent

Ce passage où
Tout advient
Cet instant où
Tout se tente,
Miracle et malin

Où l'on devient
Délivré ou asservi
Pour soi pour l'autre
Le frère, l'ennemi.

Au confluent
d'hier et de demain
façonné, façonnant :
Le présent.

C 480

 

C 479

 

***

Planter dans l'air
Le mystère
C'est poétiser
Nos turpitudes, nos misères
C'est enchanter
Nos vies via l'imaginaire

C 478

 

C 477

D'un fragment

D'un fragment ce que nous disent nos actes, la trace de nos vertus et de nos vices

D'un fragment de l'édifice, la brutalité des autres, de soi contre soi comme indices 

D'un fragment élargi, le tout en miniature qui revient à la figure et laisse sa cicatrice

D'un fragment, le supposé d'une vie recherchée ou fuie, admirable, bancale ou lisse 

C 476

 

C 475

 

C 474

 

C 473

 

C 472

 

C 471

 

C 470

 

B&W 259