Point dans le décor.
Notre corps, cette épaisseur
qui s'inclinera.
Ce sera certain.
Se revoir si lumineux
Au bout du chemin.
J'avais envie de poésie et de tendresse parce que le monde en manque cruellement. La vraie pertinence aujourd'hui, c'est de révéler la poésie qui est en nous. Bartabas
Point dans le décor.
Notre corps, cette épaisseur
qui s'inclinera.
Ce sera certain.
Se revoir si lumineux
Au bout du chemin.
Le tracas, l'ennui
D'un présent sans mémoire.
Défaire et bâtir.
Tous les possibles
Sur le continent humain.
Autant de désirs.
Ancrés dans le réel
Nous touchons, par la pensée,
D'un doigt, les astres.
La trace laissée
Après la décadence.
Quelque part, par là.
Ce n'est pas comme si
Je nageais
Entre les pierres de feux édifices
Pas comme si
Je marchais
Sur le glissant asphalte des moult vices
Comme si
Nos misères écrasaient ma poitrine
C'est bien plus, au cœur de mon moi tragique
Nous, grains dispersés
Tombés du grand ciel igné,
Sur Terre germés.
Éclats d'étoiles
En ricochets infinis.
Beauté du Cosmos
Ans des bourrasques.
Mains dans le gris des cheveux.
Voir venir l'hiver.
Froid pressentiment.
L'angoisse écrasante
Des jours d'urgence
Attendre et voir
La nuit qui n'en finit pas.
Le souffle du mourant.
Lumière faite
Sous les étoiles muettes
Éclairée, je vois
Lucioles au cœur,
Pétales de lumière
Vibrionnant dans l'air
A la lumière
Le papillon affolé
Se cogne et meurt