Être poète n'est pas une ambition que j'aie, c'est ma manière à moi d'être seul. Fernando Pessoa

Tout corps opaque rayonne de sa propre image - dégage sa propre image - en tout l'air ambiant. Alix Cléo Roubaud

J'avais envie de poésie et de tendresse parce que le monde en manque cruellement. La vraie pertinence aujourd'hui, c'est de révéler la poésie qui est en nous. Bartabas


Dans Le cabinet des curiosités sur Radio U;
chroniques - L'écho d'un vers - L'instant du dernier mot.

Publications dans les revues Web:
https://larevuedesressources.org/_carol-delage,3069_.html
https://www.cequireste.fr/category/auteurs/carol-delage/

Exposition personnelle de photographies - Derrière la vitre - à L'étiquette Paris 4, avril-mai 2017.

https://www.eurydemaornataeditions.com/copie-de-revue-ornata-6
http://www.dechargelarevue.com/La-Revue-Ornata-no-6.html

Exposition d'une photographie à L'Atelier des Vertus Paris 3, dans le cadre du lancement de la revue 6 Ornata, événement associé aux manifestations du Printemps des poètes.

Exposition collective de photographies à L'Atelier des Vertus, 21 /12/19 pour la fête du solstice d'hiver.

Exposition personnelle de photographies - La frontière - à l'Atelier des vertus le 14 mars 2020.

Publications de poèmes et de recueils chez Les Cosaques Des Frontières:
Recueils "Jusqu'à la lie" avril 2020
& "Une mesure du monde" 1er août 2020 https://lescosaquesdesfrontieres.com/category/carol-delage/


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mardi 3 septembre 2024

Mal étreinte


Sur cette branche minuscule du vivant
Sur cette branche si fragile
Où, dominateur prétentieux, le mortel se tient
L'homme, amnésique né, à la lumière aveuglé,
Embrasse le chaos présent
- chemin d'écriture de demain -
Aussi fort que le feu embrase,
Si fort que mal il étreint
L'arbre de la vie d'où il provient















mercredi 10 juillet 2024

L'issue


Toujours
Approcher
Préférer
Épouser
L'universalité
Aux dissonances
Nauséabondes
Aux diktats
Communautaires,
Religieux, publicitaires
De nos sociétés diverses

Et de nos branches
Dressées vers le ciel
De nos racines plurielles
Où se mêlent ici et là rituels,
Mythes ancestraux et actuels
Faire tronc, agrandir les anneaux
Faire connexions, mettre en union
Les potentiels créatifs infinis des civilisations
Œuvrer pour le mieux, inventer un ordre nouveau












dimanche 16 juin 2024

Soi, cet autre

De l'apparence

   - Image à demi contrôlée -


À ce qui est dissimulé
   - Cicatrice des tranchées -

L'étrange intime contrée



lundi 10 juin 2024

Pertes et fracas


D'une horloge renversée
De nos espaces intoxiqués
Des violences exercées
De l'effondrement de la Pensée

Le temps anihilé
La chute des fertilités
Les guerres déclarées
La décadence de l'humanité


Regarder le ciel, le prendre pour océan.
Se détacher du réel, quand tout devient menaçant 



mercredi 24 avril 2024

Fin de partie


L'avenir a déjà parlé
J'en ai fini de supputer, de décoder 
Les différentes combinaisons alambiquées

Oui, il a déjà parlé
Dès lors que ta bouche a laissé échapper
Des mots silencieux, des émotions suturées

C'est pour moi la fin des schémas répétés, 
Un adieu radieux à ce qui ne sera pas renouvelé 


samedi 23 mars 2024

Clair-obscur


Cet instant embrassé
Dans un plan animé
Dans ma tête,
Que j'invoque à l'envi 
- Joliesse de l'esprit -
Les nuits morcelées
Les jours de tristesse

Réduit au silence
Les stridences
Du monde extérieur
Calme mon esprit
Et me pousse à agir
Pour le meilleur.






samedi 2 mars 2024

Mes trépassés


La mort a emporté
Au nombre de quatre
- Gilles, John,
Kader, Lionel -
Des êtres aimés

Tant que je serai épargnée
En moi ils continueront à respirer

Un geste, un regard,
Une scène dans le miroir
En couleur, je les revois
Inchangés.


Promesse


Fin de l'ascension du danger
Plaies pansées

Sur la branche effeuillée
Un oiseau

Le chant nouveau
De la joie incarnée


mardi 20 février 2024

***


A la frontière du sable et de l'écume
A ce point de bascule 
L'appel de la noyade

                   

Se diluer dans le décor
Faire silence comme fait le mort
Ôter mon cœur de ce corps
Partir 

mercredi 31 janvier 2024

Un homme d'aujourd'hui

D'une ville, d'un vagin
D'un pays, d'un corps
D'un continent, d'une femme
La même fuite
Sous le couvert de la peur,
De la liberté.

La surcharge de travail acceptée
Pour ne plus avoir à aimer.



samedi 20 janvier 2024

Tout au bout


Tout au bout, il y a toi
Toi que je ne connais pas

Tout au bout, tu es là
Toi que je vois pour la première fois

J'ai écouté la voix
Qui me disait : "Va! Va!"
J'ai fait ce voyage pour venir à toi
J'ai répondu à cet appel à je ne sais quoi

Tout au bout, il y a toi
Je m'avance sûre de moi

Tout au bout, tu es là
Là où vont mes pas