Je ne cherche plus
Dans l’attente et le silence
Dans les épaisseurs de mon existence
Dans le royaume tourmenté de mon cœur
D’explications à ce qui est ou pas advenu
Mais trouve en moi la joie
Quand s’étirent, lumineux et fragiles,
De mai à avril
Et le sourire, et l’aura
Des êtres que je chéris
Je ne crois plus
- Visage double, gestes fous, mots tordus -
En l’homme si prompt à l’impur, à la traîtrise
Aux mensonges, à l’infamie
Aux bassesses, aux actions destructrices
Mais je sais, je pressens
Les signes et les innombrables réseaux
Qui, de la première demeure au tombeau,
Parent nos vies et constellent, invisiblement,
L’espace infini