Dans l'opacité d'une langue plurielle
Les sillons, les nervures creusées,
Les griffes laissées dans le ciel
L'étrange et mystérieuse traversée
-Au delà de la cime, au profond de la terre-
D'une main dans ma folle chevelure
D'où s'échappe le chant intense
Des mers que je porte en moi.
Un essaim de mille langues,
Volatil, se répand dans l'air
Mille oiseaux survolent dans l'azur
Ma forêt, habitée
De ceux qui m'ont précédée.
Replantée, enroulée malgré moi
Dans le coeur de mes hôtes d'autrefois,
La descendance