Nimbée d'une douce luminosité comme celle que diffusent savamment les moucharabiehs j'avance selon la géométrie implacable de mes pensées. Plongée en spirale dans les colonnes de l'immensité.
Diaphragme au cœur, ouvert, je tente de capturer les signes réfléchis offerts et les détails parfaits de l'infini.
Je suis surprise par leur soudaine transparence autant que par les inférences mathématiques qu'ils impliquent.
Je lévite.
Se dessine alors la carte d'un ciel intérieur fragmenté où l'ombre et la lumière variablement ajustées ne sont que les mouvances de mon intériorité.