Être isolé, chétif
Sauvé des mots, à moitié suicidé
Et pourtant par eux ressuscité
Il comptait à rebours les jours écoulés
Attendant la nuit, cette fatalité
Jusqu'à ce jour où elle fut postée
Sur le chemin de sa vie, la destinée
Rêveuse évasive aux complaintes éthérées
Bardée de maux mais à la vie ramenée
Elle observe attendrie mais sans pitié
Cet être fragile et raffiné
Qu'elle couvre de douceurs et de baisers
Prétendant ainsi réanimer
Ce corps amaigri, prisonnier
Des douleurs de la maladie et du passé.
A Yan Kouton