Être poète n'est pas une ambition que j'aie, c'est ma manière à moi d'être seul. Fernando Pessoa
Tout corps opaque rayonne de sa propre image - dégage sa propre image - en tout l'air ambiant. Alix Cléo Roubaud
J'avais envie de poésie et de tendresse parce que le monde en manque cruellement. La vraie pertinence aujourd'hui, c'est de révéler la poésie qui est en nous. Bartabas
Dans Le cabinet des curiosités sur Radio U;
chroniques - L'écho d'un vers - L'instant du dernier mot.
Publications dans les revues Web:
https://larevuedesressources.org/_carol-delage,3069_.html
https://www.cequireste.fr/category/auteurs/carol-delage/
Exposition personnelle de photographies - Derrière la vitre - à L'étiquette Paris 4, avril-mai 2017.
https://www.eurydemaornataeditions.com/copie-de-revue-ornata-6
http://www.dechargelarevue.com/La-Revue-Ornata-no-6.html
Exposition d'une photographie à L'Atelier des Vertus Paris 3, dans le cadre du lancement de la revue 6 Ornata, événement associé aux manifestations du Printemps des poètes.
Exposition collective de photographies à L'Atelier des Vertus, 21 /12/19 pour la fête du solstice d'hiver.
Exposition personnelle de photographies - La frontière - à l'Atelier des vertus le 14 mars 2020.
Publications de poèmes et de recueils chez Les Cosaques Des Frontières:
Recueils "Jusqu'à la lie" avril 2020
& "Une mesure du monde" 1er août 2020 https://lescosaquesdesfrontieres.com/category/carol-delage/
jeudi 30 octobre 2014
mardi 28 octobre 2014
L'épreuve (de l'invisible)
Tel un papillon affolé
Tourbillonnant en tout sens
Autour de la lumière cachée
En gestes démesurés
Il se cogne au silence
A l'architecture de nuées
lundi 27 octobre 2014
dimanche 26 octobre 2014
LE GRAND CABINET DES CURIOSITES 25.10.2014
LE GRAND CABINET DES CURIOSITES 25.10.2014 (cliquer dessus)
https://soundcloud.com/gusmusics/hostia
https://soundcloud.com/gusmusics/hostia
Lecture d'un extrait d'Hostia, roman de Yan Kouton par Carol Delage et Yan Kouton -
musique de Gu's Musics
Après que le mors fut brisé
Au beau milieu des minables,
Étincelants sous le soleil,
La sentence est tombée
La colère autrefois silencieuse
A écalé les embellies projetées
Sur l'écran de nos paupières désenchantées
jeudi 23 octobre 2014
L'avantage désespéré
C'est sous le soleil étale
Que son sang s'est figé
Affolée, vulnérable
Elle n'a plus sur elle que
L'avantage désespéré
D'une figure sans lumière
Au fond de la gorge
Tout à coup le cortège,
L'équivoque de son mystère
Elle implore les étoiles
De venir la chercher
Et elle pleure
Cet amour obstiné
D'une tendresse insouciante
Épars sur les papiers
mercredi 22 octobre 2014
Dans l'œil, la matière et le mental
Quelque part dans l'image
La flore, céruse parfumée,
recouvre jusqu'au vertige
Les constructions délavées
Ainsi parées de vrilles
et de volutes végétales,
De courbes régénératrices
Distillant le flux vital
Dans l'œil, la matière et le mental
lundi 20 octobre 2014
dimanche 19 octobre 2014
Entre les cils
Derrière l'épaule
Le soleil qui frôle
Le linéament ocracé
Des dunes enlacées
Instant de grâce subtile
Pris entre les cils
Le soleil qui frôle
Le linéament ocracé
Des dunes enlacées
Instant de grâce subtile
Pris entre les cils
samedi 18 octobre 2014
La mesure au-delà
Je suis
Ce vaisseau
Que la pierre
Petit à petit
A recouvert
Hormis
Le palpitant
Noyé
Dans le sang
Ilôt
De survie
Flamme femelle
Lieu qui en moi
Résonne
A une échelle
Que même toi
Ne soupçonne
jeudi 16 octobre 2014
Cela pourtant n'est rien
Cet écart qui ne fait que s'allonger
Distance pourtant écourtée
Cela semble triste
Cela pourtant n'est rien...
La terre se détache
Déjà elle m'échappe,
Dès à présent vous revient
Comme les souvenirs vermiculés,
Cuvés dans l'écrin
D'un passé dépoli
Le champ qui se réduit
Le flou qui restreint
Cela semble triste
Cela pourtant n'est rien
Distance pourtant écourtée
Cela semble triste
Cela pourtant n'est rien...
La terre se détache
Déjà elle m'échappe,
Dès à présent vous revient
Comme les souvenirs vermiculés,
Cuvés dans l'écrin
D'un passé dépoli
Le champ qui se réduit
Le flou qui restreint
Cela semble triste
Cela pourtant n'est rien
dimanche 12 octobre 2014
samedi 11 octobre 2014
Petite chose
Petite chose de prétentions
Asservie à la certitude de l'évidence
Petite chose dans l'errance
Tu te bats contre toi même
Et - Ô éclairs de conscience!-
passe sous rafales
Ton bloc de lacunes
et de suffisances
Concrétion de maintes souffrances
vendredi 10 octobre 2014
Sephira
Là une femme
trait épuré
La courbe d'un corps
horizon veiné
Ses paumes
inexplorées,
dans le fleuve
écarlate noyé
sous les rayons
d'une face éprouvée,
délivrent au cours
la splendeur codée
trait épuré
La courbe d'un corps
horizon veiné
Ses paumes
inexplorées,
dans le fleuve
écarlate noyé
sous les rayons
d'une face éprouvée,
délivrent au cours
la splendeur codée
dimanche 5 octobre 2014
Orbi
A fleur d'orbe
Les ondes verdoyantes
Enveloppent de mystère
L'épaisseur dormante
Les ondes verdoyantes
Enveloppent de mystère
L'épaisseur dormante
Mon style
N'étais-tu qu'un leurre apprivoisé
Une lueur empoisonnée?
Une pierre de fondation
D'un édifice en démolition?
Une lueur empoisonnée?
Une pierre de fondation
D'un édifice en démolition?
vendredi 3 octobre 2014
Tribulations
Sur un pan de mur
aveugle les figures
familières destituées
Mûrissent les nécroses
D'une vie diffractée
Étendues jusque sous les pavés
aveugle les figures
familières destituées
Mûrissent les nécroses
D'une vie diffractée
Étendues jusque sous les pavés
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